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| Écrivain public | | | |
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L’écrivain public, ou écrivain conseil, est un professionnel de la communication écrite, un trait d’union entre individus ou entre personnes et administrations. L’écrivain public peut répondre à la quasi-totalité des demandes d’aide à la rédaction. Il s’agit d’un métier jeune et encore en déficit de notoriété. |
Description des tâches / conditions de travailL’activité de l’écrivain public se décline en trois chapitres : réalisation de la commande proprement dite (rencontre avec le client, mise au point de la nature de sa demande, travail de rédaction, rendu du travail) ; promotion du métier et des services proposés ; gestion du cabinet, quelle que soit sa nature juridique (entreprise individuelle, association, société…).
Les services d’aide à l’écriture auprès des particuliers demeurent au cœur du métier, mais le champ d’activité de l’écrivain public s’est élargi en raison de l’extension de sa clientèle de professionnels, d’où une évolution du métier vers la notion de « prestataire et conseil en écriture ». Courriers de tous types, CV, testaments, réécritures, tâches de formation ou coaching, ateliers d’écriture, formulaires et dossiers constituent ainsi le travail quotidien de l’écrivain public. La règle numéro un de l’écrivain public est de s’adapter aux délais, horaires et contraintes de sa clientèle. Par définition, ses horaires sont donc élastiques et aléatoires. Le maniement des technologies modernes de communication écrite et de documentation est évidemment indispensable à ce métier, de même qu’une bonne connaissance des instances administratives, sociales et judiciaires. Enfin, la plupart des écrivains publics opèrent à leur domicile ou dans les locaux du client.
Salaires / revenusDe 420 à 600 € brut mensuels. Un écrivain public est le plus souvent payé à l’heure, et ses revenus sont évidemment fonction de l’importance de sa clientèle. C’est pourquoi de nombreux professionnels exercent, au moins temporairement, une activité complémentaire, le plus souvent en rapport (secrétariat, formation, édition…).
Evolution professionnelleSelon le SNPCE (Syndicat national des prestataires et conseils en écriture), 56 % des écrivains publics ne travaillent pas plus de 16 h par semaine dans le cadre de leur métier stricto sensu. Le reste du temps est consacré à des activités « annexes » pour compléter leurs revenus. L’« évolution » la plus courante consiste donc à élargir sa clientèle pour pouvoir se consacrer pleinement à son métier et créer son propre cabinet.
Etudes / formationsLa majorité des écrivains publics a simplement suivi une formation littéraire générale (lettres, philo, langues…), mais quelques formations relatives au conseil en écriture, diplômantes ou non, existent : - licence professionnelle Intervention sociale, Ecrivain public, Conseil en écriture professionnelle et privée à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, - licence professionnelle rédaction technique à l’Université de Limoges, - DU (diplôme d’université) écrivain public et auteur conseil délivré par l’Université de Toulon et du Var.
Le CNED (Centre national d’enseignement à distance) assure aussi une formation d’écrivain public. Au programme : production de tous types de textes, utilisation des nouvelles technologies, conduite d’entretien…
Le cabinet privé Françoise Peters dispense une formation sous forme de stages d’information sur la profession et de perfectionnement en communication écrite.
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© CIDJ - 12/2009 |
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Dernière mise à jour de cette page le 30/01/2010